mardi 23 septembre 2014

Le forage

Bonjour,

La semaine dernière, j'ai fait faire mon forage. L'entreprise que j'ai retenue m'avait été vivement conseillée, pour son sérieux et son professionnalisme. Je peux dire que j'en suis tout à fait satisfait, et que tout s'est bien passé.

Le travail s'est fait sur deux jours. Il en faut du temps pour descendre, surtout dans de l'argile. Sur plusieurs mètres, c'est ce que j'ai eu, de l'argile. Mais à partir de 7/8 m, c'était un petit gravier (voir sur les photos). Ce gravier était présent jusqu'à environ 13m, soit une hauteur d'environ 5 à 6 m. Ensuite, on est retombé sur de l'argile. Le foreur a donc décidé de faire un essai de pompage en installant la crépine à cette profondeur. Pour info, la profondeur initialement prévue était de 20m. L'essai de pompage s'étant révélé positif (pompe installée à 4m de la surface, le niveau d'eau étant à 3m, débit de 4,5m3/h, pendant environ une demi heure, le niveau n'ayant pas bougé), on a convenu de rester à cette profondeur. Les 4m de crépine m'autorise un débit maxi de 14m3/h, ce qui est très largement au dessus de mes besoins, qui se situent entre 6 et 8 m3/h. Je vais maintenant pouvoir envisager l'étude technique sur le réseau d'irrigation (il me fallait avoir confirmation du débit réel du forage avant de pouvoir finaliser cette étude).

La tête de forage
  
La foreuse !


La réglementation impose de construire une dalle béton de 3m2 pour isoler la tête de forage. Je vais en profiter pour la faire un peu plus grande (environ 5m2), et installer au dessus un petit local technique.
J'ai déjà fait le coffrage, reste plus maintenant qu'à couler un peu de béton !
Pour info, les gaines rouges me serviront à passer l'arrivée électrique et les tuyaux de sorties pour l'irrigation.


A bientôt

David

lundi 8 septembre 2014

Le travail du sol (suite)

Bonjour,

J'avais parlé dans un article précédent d'une méthode de travail du sol que je souhaitais utiliser. J'avais même commencé à faire un, voire deux passages (à certains endroits). Le problème, c'est que je ne suis pas satisfait du résultat obtenu.

La problématique initiale de la préparation de la prairie était la nécessité d'avoir des outils de travail relativement lourds, et donc un tracteur assez puissant pour pouvoir les utiliser. Dans mon cas, mon tracteur de 40cv ne me permet pas d'atteler des outils trop lourds. Je m'étais alors rabattu sur une solution alternative de travail du sol, avec un cultivateur (outil à dents de décompactage). Après avoir fait deux passages à certains endroits, je me suis vite rendu compte que ce n'était pas la bonne solution. L'herbe étant présente en trop grande quantité et le sol n'ayant pas été travaillé depuis fort longtemps n'ont pas permis une réussite totale. Les mottes découpées étaient trop grosses, et l'outil était trop léger, par moment il ne rentrait même pas dans le sol, ce qui se révélait donc sans aucun effet.

Changement de méthode !

Il a donc fallu trouver une autre solution, plus efficace. C'est en discutant avec un voisin qui a un tracteur plus puissant, et surtout des outils qui vont avec, que j'ai décidé de voir avec lui s'il était possible de lui sous-traiter ce travail du sol, ce qu'il a accepté pour me rendre service, et je l'en remercie. L'outil utilisé est le rotavator, de son "vrai" nom : cultivateur à axe horizontal (plus simple de dire le rota !). Ce n'est pas non plus l'outil idéal pour ce travail, du moins à ce stade, mais il faut faire avec les moyens que l'on a à disposition. Donc passage du rota, pour découper la prairie. Voici le résultat du premier passage :



Le résultat est assez intéressant : le tapis herbacé est découpé en mottes relativement petites (de la grosseur du poing), et le sol est décompacté sur une profondeur d'environ 15 cm. L'idée est de maintenant laisser "sécher" (en espérant qu'il fasse assez chaud) les mauvaises herbes, puis de passer un outil pour émietter la terre et remonter les fragments d'herbe, comme le chiendent, qui pourraient avoir la bonne idée de reprendre !. L'outil qui permet de faire cela est un vibroculteur. Je dois aller en voir un vendredi, et s'il est conforme aux photos et descriptions du vendeur, je le prendrai.

Une fois que le sol sera bien travaillé, il me faudra épandre l'amendement basique calcique que j'ai acheté. Cet amendement permet de remonter le pH du sol. Communément, on parle de "chaulage". Dans mon cas, l'amendement utilisé est un produit d'origine naturelle, apportant du calcium, mais aussi du magnésium (amendement calco-magnésien, pour être plus précis). Le nom commercial est AMIMAG (voir infos techniques ici). Sa valeur neutralisante (indice qui permet d'apprécier le pouvoir de corriger l'acidité du sol, pour faire simple), est assez importante (VN=54), et sa solubilité carbonique (qui permet elle d'apprécier la rapidité d'action du produit), est de 44, ce qui correspond à une action moyennement rapide. L'apport de calcium est de 40%, et de magnésium 10%. Une fois ce produit épandu, il faudra envisager un deuxième passage de rota, afin de bien l'incorporer au sol. Ensuite, le semi d'engrais vert pourra être effectué, dans l'idéal avant la fin du mois de septembre ...

Pas mal de travail en perspective, avec en plus les finitions du bâtiment, l'installation électrique à mettre en place (dans le bâtiment), les serres à commencer (j'en ai reçu une, on peut la voir sur une des deux photos ci-dessus), ... Je parlerai des serres dans un prochain article.

A très bientôt pour la suite.

David